Témoignage de Thibaut Schnitzer (kinésithérapeute et préparateur physique dans le ski alpin de haut niveau)
C’est un truc incroyable de mesurer la fatigue en si peu de temps et sans réelle contrainte pour l’athlète ! Nous l’avons utilisé avec Armand pour notre saison 2021-2022. Il nous a accompagné sur toutes les courses de l’hiver, c’est un outil facilement transportable et qui se met en place pratiquement n’importe où.
C’est extrêmement utile pour l’optimisation de la préparation physique. En effet, durant la pré-saison nous cherchons à travailler au maximum, en étant à la limite mais en respectant la capacité de l’athlète à encaisser la charge. Le Myocene permet de vérifier que l’athlète a tout donné et de réduire la charge s’il ne récupère pas suffisamment. Nous avons eu l’occasion de mesurer la fatigue générée par des séances d’entraînements différents (exercices de force, de vitesse,…). Grâce à cela je sais maintenant que je peux pousser bien plus les exercices qui génèrent moins de fatigue, à condition toutefois qu’Armand récupère correctement, ce que je peux mesurer facilement avec le Myocene.
C’est également un moyen pour l’athlète d’apprendre à mieux connaitre son corps. Le Myocene permet de mettre en corrélation les sensations subjectives du sportif ou de son préparateur avec des valeurs objectives de la fatigue musculaire. Je trouve cela très intéressant de pouvoir confronter quasiment quotidiennement la perception de la fatigue de l’athlète et celle du staff à son égard avec les valeurs chiffrées du Myocene.
Un autre intérêt est que les préparateurs physiques doivent souvent prouver les décisions qu’ils prennent par des chiffres ou des données pour, par exemple, « calmer » le sportifs et donc réduire la charge. Le Myocene peut donc être utile dans ce cas pour démontrer au sportif ou à un membre du staff qu’il est limite au niveau de sa fatigue musculaire.