Témoignage de Julien Chorier (Ultra-trailer, Double vainqueur du Grand Raid de La Réunion, 4 fois dans le Top 8 de l’UTMB)
Enfin un outil pour objectiver la fatigue de mes quadriceps ! J’ai utilisé le Myocene pendant les deux mois de préparation de mon UTMB cette année. Grâce aux mesures quotidiennes réalisées avant et après mes séances d’entraînement, j’ai observé la quantité de fatigue musculaire produite par ces séances d’entraînement et ma vitesse de récupération à cette fatigue. Bonne nouvelle, l’amplitude de la fatigue restait toujours dans des limites raisonnables et la récupération était toujours bonne, signe que j’avais le bon plan et que la préparation se passait très bien.
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A la veille d’un stage de 2 semaines à Val Thorens, une sensation marquée de fatigue me faisait douter : devais-je participer à ce stage ou pas ? Peut-être un repos prolongé était-il plus indiqué, même si on était tout proche de l’UTMB et que le manque d’entraînement pouvait être dommageable pour ma performance. Ce type de problématique m’est souvent arrivé et pour la première fois j’avais un moyen de prendre la bonne décision sur une base objective. J’ai donc fait une mesure Myocene : le résultat montrait que je n’avais pas de fatigue périphérique, mes muscles étaient à 100%, tout à fait prêts! J’ai donc pris la décision de faire le stage ; cela m’a permis de réaliser un temps de 23h32, parfaitement en ligne avec mon objectif de faire moins de 24h ! J’ai aussi observé que les séances durant ce stage avaient généré un peu plus de fatigue que le reste de la préparation. Toutefois, le monitoring de mon niveau de fatigue musculaire montrait une très bonne récupération à la fin de celui-ci.
Au final, le Myocene est donc particulièrement indiqué pour la préparation d’une compétition telle que l’UTMB. Le Myocene est en effet un excellent support pour la gestion de la charge dans des blocs intenses et pour le monitoring de la fatigue musculaire générée par des séances de PPG chez des athlètes peu habitués à en faire. En routine, il permet aussi d’éclairer la situation et voir si on est dans le bon c-à-d de confirmer qu’il y a peu ou pas de fatigue musculaire sur des séances longues.
Légende : Les mesures réalisées durant la préparation montrent une gestion adéquate des efforts et de la récupération. Il est intéressant de noter, au jour 27, que la séance de PPG génère davantage de fatigue que les autres séances. De même, le stage à Val Thorens, qui démarre au jour 54, génère davantage de fatigue que le reste des entraînements, mais la récupération est très bonne par la suite (dès le jour 59).